L’église au cœur de la ville qui porte la ville dans son cœur
L'église Unie St. James est une communauté du centre-ville de Montréal, membre de l'Église Unie du Canada. La communauté s'est établie à Montréal en 1807 sous l'égide de la foi méthodiste et sa croissance l'a amenée, en 1888, à ériger sur la rue Sainte-Catherine l'église d'aujourd'hui. Suivant une longue tradition d'engagement pour la justice sociale, la communauté répond aux besoins spirituels des personnes de tous âges, en affirmant la valeur de chacun et chacune, quelle que soit sa culture, sa race et son orientation sexuelle, incluant des gens aux aptitudes les plus diverses qui sont confrontés à des défis.
Révérend Arlen John Bonnar B.A., B.Th., M.Div., est né à Sydney, en Nouvelle-Écosse et réside au Québec depuis 40 ans. Il est diplômé des universités Bishop et McGill et du Séminaire Uni de l’Église Unie du Canada. Avant de devenir un ministre du culte, Arlen a travaillé pendant plusieurs années avec des enfants atteints d’un handicap intellectuel et des problèmes développementaux. Ces deux stages, alors qu’il était étudiant en théologie, l’ont amené à la congrégation Augustine United à Winnipeg et à Lilongwe, au Malawi dans une congrégation de l’Église Presbytérienne de l’Afrique de l’Est.
À la suite de son ordination, son premier mandat a été à l’Église Unie de Sutton-Dunham dans les Cantons de l’Est. Après cinq ans, Arlen est revenu à Montréal pour accepter un poste comme directeur exécutif de la Mission Communautaire de Montréal de l’Église Unie du Canada. Trois ans plus tard,, Arlen a accepté un poste comme aumônier à l’Hôpital Général de Montréal. Pour les dix prochaines années, il a travaillé principalement à la clinique HIV/SIDA (le premier aumônier chrétien à temps plein dans ce milieu dans le monde) et pour l’unité des soins palliatifs de l’Hôpital Général de Montréal et de l’Hôpital Royal Victoria.
Il a participé et présenté des ateliers à plusieurs conférences internationales reliées au SIDA et aux soins palliatifs en explorant les maladies dans une approche spirituelle et ce dans une perspective multiculturelle et multiconfessionnelle impliquant les patients, les familles et les professionnels de la santé.
En 2000, Arlen a débuté son ministère à l’Église Unie St. James. Son approche pastorale vise l’inclusion de tous et s’exprime dans la diversité qu’est Saint-James.
L’Église Unie du Canada est l’une des nombreuses confessions de la tradition chrétienne ; cette tradition a vu le jour avec les disciples de Jésus, suite à sa mort et à sa résurrection, il y a plus de 2 000 ans et s’est considérablement développée et diversifiée au cours des siècles.
Ce sont des différences théologiques et de pratiques rituelles qui ont mené aux trois grands courants d’Églises chrétiennes que nous connaissons aujourd’hui : le catholicisme, le protestantisme et l’orthodoxie. Chacun de ces courants ont en commun de se fonder sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus ainsi que sur le témoignage de ses premiers disciples. Par exemple, l’Église catholique romaine établit un lien direct entre Pierre, le disciple de Jésus, et les papes jusqu’à aujourd’hui.
Historiquement, les Églises catholique et orthodoxe se sont séparées au début du deuxième millénaire. Aussi, c’est au 16e siècle, que Martin Luther et les personnes qui partageaient sa vision des choses se sont séparés de l’Église catholique romaine débutant ainsi le mouvement protestant à l’intérieur duquel se sont créées de nombreuses confessions chrétiennes dans de nombreux pays.
L’Église Unie du Canada est l’une de ces confessions. Sa fondation remonte à 1925. Cette année-là, trois des Églises protestantes présentes au Canada, l’Église méthodiste, l’Église congrégationaliste et l’Église presbytérienne au Canada (au fait, plus exactement seulement les deux tiers de cette dernière Église) se sont fusionnées pour fonder l’Église Unie du Canada.
L’écusson sert officiellement à identifier l’église Unie. C’est pour cela qu’on le trouve sur les documents légaux, les certificats d’ordination et les autorisations d’administrer les sacrements. Il a été dessiné par Monsieur V.T. Mooney, ancien trésorier de l’église.
Pour les membres de notre église, cet insigne constitue un rappel historique et spirituel. Sa forme ovale évoque celle du poisson, forme que les premiers chrétiens et chrétiennes utilisaient pour s’identifier. Les initiales des mots « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur » formaient en grec, le mot «poisson». Le X, au centre de l’insigne, est la première lettre du mot Christ en grec et est traditionnellement utilisé pour le désigner.
La Bible ouverte représente les églises congrégationalistes qui mettent l’accent sur la vérité de Dieu qui libère. De cette confession nous avons hérité d’une liberté de prophétisme, d’un amour de la liberté spirituelle, d’une conscience du pouvoir créateur du Saint-Esprit et d’une tradition d’engagement pour la justice sociale.
La colombe, emblème du Saint-Esprit (Marc: 10) qui transforme, a été la marque de l’église méthodiste. De cette église, nous avons reçu un héritage de zèle évangélique, de préoccupation pour la rédemption de l’humanité, de chaleureuse communion chrétienne, de témoignage d’expérience spirituelle et du ministère de chant sacré.
Le buisson ardent est le symbole presbytérien. Il nous rappelle le buisson qui brûlait sans se consumer (Exode 3: 2) et symbolise l’église indestructible. Le presbytérianisme nous a légué un grand respect pour la dignité du culte, pour l’éducation de tous, pour l’autorité de l’écriture et pour l’église comme corps du Christ.
L’alpha et l’oméga, dans la partie inférieure de l’écusson, représentent la première et la dernière lettre de l’alphabet grec. Elles symbolisent le Dieu éternel, vivant et tout-puissant (Apocalypse 1:8).
Enfin, les mots latins « Ut omnes unum sint » signifient « Que tous soient un », et nous rappellent que nous sommes à la fois une église unie et unifiante.
La traduction en français de « L’église Unie du Canada » fut autorisée par le Conseil générale de 1980 et ajoutée à l’écusson.
En 2012, l’expression en langue Mohawk « Akwe Nia’Tetewá:neren » (« toutes mes relations ») a été inscrite sur le ruban décoratif qui l’entoure, et les couleurs de fond des quatre quadrants ont été changées pour rappeler les couleurs de la roue traditionnelle de médecine des Premières Nations.
Texte tiré du site de l’Église Unie du Canada